Le jeudi 17 août 1944, par une journée ensoleillée, un certain Maurice Gauthier, habitant rue de la Bosse Noire à Cholet était parti chercher du bois mort pour se chauffer. Comme beaucoup de Choletais à l'époque, il était de coutume d'aller se ravitailler en petit bois dans le secteur des Bois Lavau situé à quelques encablures au nord de la ville. Ceux-ci étaient à l'époque beaucoup plus étendus qu'aujourd'hui, ils s'étendaient au delà de l'actuelle rocade, jusqu'à l'église du Sacré-Cœur.
A l'époque, Les Allemands avaient camouflé des camions dans les Bois Lavau près du château du Chêne Landry. Des résistants locaux en avaient informé la RAF qui a survolé les Bois Lavau ce jour là. En survolant le bois, une bombe fut larguée vers 15 heures 30, elle tua le dénommé Gauthier à l'endroit même où fut érigée la croix. La fatalité voulut que cet homme se trouva au mauvais endroit au moment du bombardement de la ville. Maurice Gauthier, fut victime d'une bombe isolée.
En effet, le même jour, à quelques kilomètres, une dizaine d'autres bombes tombèrent dans le quartier de la gare et dans les jardins du couvent du Bon Pasteur. Les bombes provoquèrent la mort d'une femme de 22 ans, Mme Landreau et l'endommagement de nombreuses maisons de ce quartier. Ce bombardement visait les canons allemands abrités sous la verrière de la gare. Le bombardement n'a pas permis la destruction des canons montés sur rails, qui sont répartis dès la fin de semaine vers une autre destination. Depuis le débarquement du 6 juin 1944, la ville de Cholet avait déjà été bombardée à deux reprises, le 24 juin et le 12 août. Les habitants ont vécu dans l'angoisse. À chaque alerte signalée par les sirènes tous fuyaient vers les champs ou les abris construits par la défense passive. Cholet a du attendre le 31 août pour être libérée et voir s'éloigner le spectre des bombardements.
A l'époque, Les Allemands avaient camouflé des camions dans les Bois Lavau près du château du Chêne Landry. Des résistants locaux en avaient informé la RAF qui a survolé les Bois Lavau ce jour là. En survolant le bois, une bombe fut larguée vers 15 heures 30, elle tua le dénommé Gauthier à l'endroit même où fut érigée la croix. La fatalité voulut que cet homme se trouva au mauvais endroit au moment du bombardement de la ville. Maurice Gauthier, fut victime d'une bombe isolée.
En effet, le même jour, à quelques kilomètres, une dizaine d'autres bombes tombèrent dans le quartier de la gare et dans les jardins du couvent du Bon Pasteur. Les bombes provoquèrent la mort d'une femme de 22 ans, Mme Landreau et l'endommagement de nombreuses maisons de ce quartier. Ce bombardement visait les canons allemands abrités sous la verrière de la gare. Le bombardement n'a pas permis la destruction des canons montés sur rails, qui sont répartis dès la fin de semaine vers une autre destination.