Connectez-vous S'inscrire
Mauges et Bocage




Vidéos les plus récentes
Histoire
JC Menard | 23/01/2015 | 2354 vues
55555  (1 vote) | 0 Commentaire
Histoire
JC Menard | 23/01/2015 | 2672 vues
44444  (3 votes) | 0 Commentaire
Actualités
Mickaël LECLERC | 19/06/2013 | 4203 vues
55555  (1 vote) | 2 Commentaires
Actualités
JC Menard | 20/11/2012 | 1681 vues
00000  (0 vote) | 0 Commentaire
Histoire
N. D. | 20/02/2012 | 3437 vues
44444  (3 votes) | 0 Commentaire
1 sur 3

Les annonces

La Tourlandry : le calvaire monumental, quand les Landériciens apportent leur(s) pierre(s) à l'édifice

L'expression apporter sa pierre à l'édifice prend tout sons sens quand on se penche sur l'histoire de ce calvaire Landéricien. Situé au croisement des routes de Vezins et Coron, il fut érigé en 1867-1868 sous l'impulsion de l'abbé Vincent. Un travail colossal qui mérite un coup d'œil.


Une construction unique dans les Mauges

Le calvaire monumental de la Tourlandry
Le calvaire monumental de la Tourlandry
En parcourant les alentours du village de la Tourlandry, il n'est pas rare d'avoir son attention attirée par quelques amas de gros rochers en bordure de champs. Ces blocs de pierres se nomment des "chirons", ils affleurent dans de nombreux champs des environs. Ils ont été rassemblés au fil des années par les agriculteurs des environs. Ils les ont retiré péniblement du sol afin de le rendre cultivable et sans obstaclesface aux machines modernes.

Aussi en 1867, le curé Vincent eut l'idée d'utiliser ce matériau peu honnereux et de le mettre au service de la piété collective en érigeant un calvaire monumental à la sortie du bourg sur la route de Vezins.


Un travail de construction colossal

Les métayers du village furent alors sollicités pour transporter les blocs à l'aide de leurs bœufs et commencer la construction du calvaire aidés des maçons du village.

Les témoins de l'époque parlent d'attelage allant jusqu'à 44 bœufs et d'une vingtaine d'hommes pour amener les pierres de plusieurs tonnes au carrefour prévu pour l'emplacement du calvaire.

L'une de ces pierres, la plus volumineuse, était surnommée "la Déesse" et pèsait près de 25 tonnes. Elle fut transportée en décembre 1867 sur près de 3 km depuis les terres de la Toucheborne. L'affaire pris près de 2 jours de travail !

Le calvaire est situé dans un petit enclos fermé par une belle grille en fer forgé. Plusieurs pierres ont été dressées sur le pourtour du calvaire à la façon des nombreux menhirs que l'on trouve dans la région. Quelques arbres furent plantés afin de paysager les abords, trop âges, ils ont aujourd'hui disparu.

Le calvaire représente le Golgotha avec à son sommet le Christ en croix entouré des deux larrons. A leurs pieds, des statues représentant Saint-Jean et Marie en prière. Un serpent, symbole du mal enlasse le pied de la croix.

Des marches en pierre ont été aménagées afin de mener au sommet de l'édifice.

L'ajout d'une statue de la Vierge de Lourdes

Au milieu du XXème siècle, une statue de la Vierge fut installée dans une des niches située au pied de l'édifice. Elle commémore les apparitions de la Vierge à Bernadette à Lourdes (1858), 9 ans à peine avant la construction du calvaire.

L'édifice est aujourd'hui régulièrement entretenu et fleuri et figure comme un édifice singulier dans les Mauges de par ses dimensions (près de 60 mètres de pourtour !) et sa méthode de construction.

Une question demeure, comment une poignée d'hommes ont-ils fait avec les moyens de l'époque pour amasser autant de pierres lourdes de plusieurs tonnes sur plusieurs mètres de hauteur et tout cela sans accident ? Il est dommage qu'à cette époque où la photographie faisait ses débuts, personne n'ait immortalisé la construction.




Rédigé par Mickaël LECLERC le Mardi 13 Janvier 2015 à 13:29 | Lu 4339 fois
Notez

Nouveau commentaire :

Actualités | Patrimoine | Histoire | Nature | Livres et revues | Bonnes adresses | Les rubriques | Les dossiers





Recherche




Pour soutenir nos actions en faveur de l'histoire et du patrimoine de notre région, vous pouvez faire un don en toute sécurité en cliquant ci-dessus.



Inscription à la newsletter