
La Porte Chalon à Saint-Maixent-l'Ecole
Edifices emblématiques de la ville de Saint-Maixent l'Ecole, les bâtiments de la Porte Chalon se devaient d'être impeccables. Ils le seront. D'une architecture remarquable – l'ensemble est d'ailleurs classé en totalité aux monuments historiques – la Porte Chalon achève sa complète restauration.
Des barrières de chantier gâchent aujourd'hui encore le décor, mais elles protègent les travaux intérieurs du pavillon côté ouest. Patience, l'office de tourisme s'y installera dans quelques mois. Ultime phase du projet lancé en 2005. Six ans déjà !
Un abri pour les soldats
La construction de la Porte Chalon a demandé beaucoup moins de temps au XVIIIe siècle. Sept mois seulement s'écoulèrent entre l'adjudication à l'entrepreneur Jean Milleau le 9 avril 1762 et la réception des travaux le 12 novembre de la même année. La Porte sublimait les efforts d'urbanismes lancés par le comte de Blossac, intendant du Poitou.
Paul Esprit Marie de La Bourdonnay, comte de Blossac, remplaça en effet Le Nain en 1751. Le nouvel intendant souhaitait, à l'image de Poitiers, Châtellerault ou Fontenay-le-Comte, favoriser l'économie saint-maixentaise. Il créa trois foires supplémentaires le 4 janvier 1752.
Seulement les allées plantées par Le Nain sur les fossés comblés des remparts s'avérèrent insuffisantes. Alors de Blossac édita une ordonnance pour la création d'un champ de foire en prolongement des allées et une route reliant Poitiers à La Rochelle. Saint-Maixent devenant ainsi un relais essentiel. Les travaux ont été confiés à Richard Le Cointe qui s'attaqua aussi à la destruction de la porte médiévale côté nord du bourg Chalon en direction de Parthenay. Une esplanade la remplaça et les deux pavillons reliés par une arche que l'on connaît sont construits sur les plans de Le Cointe. Un devait servir à l'abri des soldats de passage et l'autre à la perception des droits et taxes. Leur destination en fut tout autre.
(Source : La Nouvelle République, Deux-Sèvres, 14 août 2011)
Des barrières de chantier gâchent aujourd'hui encore le décor, mais elles protègent les travaux intérieurs du pavillon côté ouest. Patience, l'office de tourisme s'y installera dans quelques mois. Ultime phase du projet lancé en 2005. Six ans déjà !
Un abri pour les soldats
La construction de la Porte Chalon a demandé beaucoup moins de temps au XVIIIe siècle. Sept mois seulement s'écoulèrent entre l'adjudication à l'entrepreneur Jean Milleau le 9 avril 1762 et la réception des travaux le 12 novembre de la même année. La Porte sublimait les efforts d'urbanismes lancés par le comte de Blossac, intendant du Poitou.
Paul Esprit Marie de La Bourdonnay, comte de Blossac, remplaça en effet Le Nain en 1751. Le nouvel intendant souhaitait, à l'image de Poitiers, Châtellerault ou Fontenay-le-Comte, favoriser l'économie saint-maixentaise. Il créa trois foires supplémentaires le 4 janvier 1752.
Seulement les allées plantées par Le Nain sur les fossés comblés des remparts s'avérèrent insuffisantes. Alors de Blossac édita une ordonnance pour la création d'un champ de foire en prolongement des allées et une route reliant Poitiers à La Rochelle. Saint-Maixent devenant ainsi un relais essentiel. Les travaux ont été confiés à Richard Le Cointe qui s'attaqua aussi à la destruction de la porte médiévale côté nord du bourg Chalon en direction de Parthenay. Une esplanade la remplaça et les deux pavillons reliés par une arche que l'on connaît sont construits sur les plans de Le Cointe. Un devait servir à l'abri des soldats de passage et l'autre à la perception des droits et taxes. Leur destination en fut tout autre.
(Source : La Nouvelle République, Deux-Sèvres, 14 août 2011)